L’odeur à cueillir
Dans le creux de ton cou
De nos corps à coups sûrs
Enlacés à frémir
Le miel de ton rire
Le territoire de tes joues
M’ont appris à mourir
Le cœur à genoux.
De nos corps à coups de reins
De tes cuisses j’ai trouvé le chemin
D’un délice armé de satin
D’un supplice hédonien.
J’ai cru devenir fou
Mes membres se sont mis à couler,
Le temps devenait flou
Et l’espace inhabité.
D’un désir d’un dessein
De nos seins, de nos mains
De deux, d’un ébat je m’éprends
Me répand d’une averse tu me prends,
Me traverse le bassin et mon corps se fend.
Diluvien est ton goût,
Ton odeur un bijou
Dans lequel je m’étends
Et meurs en chaque instant.
La danse de nos corps
Nous a réduit au néant
Mais on en veut encore
Alors quand c’est qu’on reprend?
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